samedi 20 novembre 2021

DEEP DISH PIZZA (CHICAGO)

  

La pizza de Chicago (ou encore Chicago-style pizza et Deep-dish pizza en anglais) est une pizza inventée en 1943 à la Pizzeria Uno à Chicago1.

La pizza de Chicago présente la spécificité de se préparer dans un moule creux, et comporte une épaisse garniture, représentant une forme d'hybride entre les tartes américaines traditionnelles et les pizzas issues des communautés italiennes établies aux Etats-Unis. Le fromage se trouve au fond de la pizza et la sauce tomate sur le dessus, à l'inverse de la majorité des pizzas. On la trouve sous différentes versions ; croûte mince, croûte épaisse, voire à deux croûtes avec la sauce sur le dessus.

C'est le seul type de pizza américaine qui n'est pas habituellement consommé avec les mains, parce qu'elle est servie dans un plat creux et contient trop de mozzarella pour être manipulée. 

Un seul ingrédient fait toute la différence entre une pâte à pizza classique et celle de la deep dish : l’utilisation de la farine de maïs, qui est responsable de cet aspect croustillant si particulier.

https://www.delscookingtwist.com/fr/la-vraie-deep-dish-pizza-de-chicago/

https://www.globe-gazers.com/chicago-deep-dish-pizza/

 

samedi 13 novembre 2021

PEUT-ÊTRE (1999)

 


"Mollo sur le destroy" (Bacri)


57 rue de Turbigo
1859

Parfois nommée la "maison de la femme qu'a l'sac", cet immeuble haussmannien contemporain de l'ouverture de la rue en 1858, porte sur sa façade poirte sur sa façade un monumental bas relief figurant un personnage ailé. Haut de trois étages, l’immense relief représentant une silhouette de femme qui se dresse au 57 rue de Turbigo est pour le moins saisissant. Cette sculpture drapée à l’antique, dont les ailes semblent soutenir le balcon qui la surmonte, au troisième étage, tient dans sa main gauche un brin de myrrhe et, dans la main droite, une petite bourse en forme de sac, en usage chez les élégantes du Second Empire. des glands frangés retiennent la longue tunique plissée de cette figure qui porte au cou un collier de grosses perles. Les plis de la robe évoquent des cannelures de piliers, le relief faisant office de pilastre avec la présence de feuillages d'acanthe dans la partie inférieure. A l’entrée de  la rue de Turbigo, artère urbaine  essentiellement vouée au commerce, elle se veut l’image d’une charité rassurante et prête à venir en aide aux  nécessiteux. Pour certains, ce relief aurait été un "génie de la passemanterie" dans un quartier largement tourné vers la production textile, d'autres avancent les termes de "Victoire" et "d'Ange. Cette cariatide est pourtant l’une des plus mystérieuses de la capitale ; elle s’est vue affublée de nombreux surnoms : « le génie », « l’ange du bizarre », et même la femme au sac entre les deux guerres. En 1984, la cinéaste Agnès Varda en fit une de ses vedettes pour son court métrage consacré aux cariatides parisiennes. Quinze ans plus tard, on la retrouve dans le film "Peut Etre" de Cédric Klapisch, sous les fenêtres de son héros, Arthur, comme un véritable repère topographique pour le spectateur qui doit naviguer entre deux époques aux décors très différents. Quant à ses proportions, pour le moins inattendues puisqu’elle est la plus grande cariatide de Paris, elle les doit au dessin de son concepteur, Auguste Emile Delange qui la présenta en 1851 lors d’un concours des Beaux Arts. Il s’agissait de concevoir un phare en hommage au physicien Fresnel, inventeur de la lentille à échelons. Placée sur un socle orné de pyramides tronquées – probablement une allusion à l’antique phare d’Alexandrie – la femme de la rue de Turbigo, bien individualisée et reconnaissable, figure sur son projet, appuyée sur une tour carrée supportant une sorte d’énorme lampe tempête. Lorsqu’il édifia cet immeuble, en 1859, Delange reprit cette image de géante dont les ailes se déploient en forme d’immense signature, celle d’un homme audacieux et complètement oublié à présent. Les incertitudes alimentent la légende et participent au mystère de cette oeuvre

« Tout en continuant vers le nord, on fera un crochet dans la rue de Turbigo pour y rencontrer l’image de l’esprit universel, au n°57, en la personne gigantesque d’un ange aux ailes déployées, les pieds posés sur un globe, occupant depuis le siècle dernier trois étages de la façade » (Bernard Roger : Paris et l’alchimie, 1981).


BRAHMS op115 Adagio Quintet Clarinette
 

lundi 1 novembre 2021

VILLA CAPRICE

 


Naissance du projet

Pascale Robert-Diard, chroniqueuse judiciaire au Monde avec qui Bernard Stora avait déjà travaillé sur le téléfilm La Dernière campagne (2012), est à l’origine de Villa Caprice. Elle avait été frappée par le suicide, en 2013, d’Olivier Metzner, un célèbre avocat parisien. Le réalisateur explique :

"Comment un homme au faîte de sa carrière, riche, influent, en venait, sans que rien ne le laisse prévoir, à mettre fin à ses jours ? Il y avait là matière à un film : elle m’en a parlé, ainsi qu’à Jean-Pierre Guérin, mon producteur, qui a tout de suite été séduit par le projet. Je dois dire que j’étais partagé entre l’envie de collaborer à nouveau avec Pascale, qui a un regard très fin et aiguisé sur le monde actuel, et une sorte de malaise personnel à traiter d’un sujet trop proche de la réalité. Timidité ou pudeur – je n’aime pas m’immiscer dans la vie des gens, je me sens contraint, je préfère l’imaginer. Je ne me voyais pas du tout enquêter sur Olivier Metzner, me documenter, questionner ses proches etc. Nous nous sommes donc attachés, Pascale et moi – rejoints un peu plus tard par Sonia Moyersoen – à inventer une histoire et des personnages entièrement originaux."