dimanche 13 décembre 2020

lundi 7 décembre 2020

TENET

 




Notre monde est clair-obscur
et sans amis au crépuscule

  • Andrei Sator : le nom du « méchant » n’est pas tiré au hasard. Le nom Sator vient du fameux carré Sator, un carré magique (des mots croisés mis en carré et qui ne possède que de mots valides dans une langue). Ce type de carré peuvent être lus horizontalement et verticalement et on peut voir les mêmes mots dans les deux sens. Le carré Sator est célèbre car c’est il s’agit de palindromes latins, découverts à Pompéi en l’an 79. On y voit inscrit les mots SATOR AREPO TENET OPERA ROTAS. Le mot TENET est central. Une autre interprétation du carré Sator vient de la chrétienté ; si on replace toutes les lettres, on obtient PATER NOSTER, et seulement les lettres « A » et « O » sont laissées de côté. Elles représentent l’Alpha et l’Oméga, le début et la fin, une phrase cité dans l’apocalypse de Saint-Jean. Pas de coïncidences dans l’univers de Nolan !

  • Arepo est également le nom de l’amant de Kat dans le film, et ce nom fait également partie du carré Sator. D’ailleurs, nous pouvons aussi voir que les mots Opera et Rotas sont aussi inclus dans le film. L’opéra est le lieu de la toute première scène du film, tandis que le mot « Rotas » en latin signifie la rotation, les roues, le cycle. Le temps non-linéaire du film Tenet suggère un monde cyclique.

  • Pompéi : dans le film, Kat promet à son fils d’aller visiter Pompéi avec elle. Il ne s’agit certainement pas d’un heureux hasard car, comme on l’a vu plus haut, le carré Sator a été découvert pour la première fois à Pompéi.

Nolan aborde notamment le fait qu’il y ait eu des « cités fantômes » en Russie, des villes qui n’étaient sur aucune carte et dont on ne connaissait pas l’existence. C’est dans une de ces villes qu’Andrei Sator a grandi, et a pu collecter la première partie de l’algorithme. Ces villes ont existé dans notre monde, pendant l’ère socialiste, l’Union soviétique avait de nombreuses villes fermées qui étaient cachées non seulement aux regards indiscrets des ennemis mais aussi à son propre peuple. Ces villes n’ont même pas été représentées sur la carte avant 1993, mais des milliers de personnes y vivaient. Ces villes russes étaient exclues des itinéraires de train ou de bus et n’étaient connues que pour leur code postal, composé d’un nom et d’un numéro. Ces villes étaient aussi appelées « Atomgrad », car elles étaient vouées à la recherche et au développement nucléaire dans un contexte militaire.

And there are no friends at dusk

Twilight et Dusk sont deux mots qui veulent dire crépuscule en anglais : alors quelle est la différence entre les deux ? Le twilight est lorsque le soleil est sous l’horizon, mais vous pouvez toujours voir la lumière de celui-ci. Le dusk est la partie la plus sombre du crépuscule juste avant qu’il ne devienne vraiment nuit. C’est le peu de lumière qui reste.

Le dusk se produit au stade le plus sombre du twilight, à la toute fin du crépuscule astronomique après le coucher du soleil et juste avant la nuit. Si on reprend la phrase de Nolan, à savoir « nous vivons dans un monde crépusculaire », où la nuit et le jour sont ensemble, où on peut encore lire et se promener mais on voit la nuit arriver, on peut voir la métaphore de la nuit et le jour comme l’avant et l’après, comme le passé et le futur. Nous vivons dans un présent toujours crépusculaire, où nous avons vécu le passé et nous voyons le futur. Il n’y a pas d’amis at dusk, ce qui signifie que juste avant la nuit, juste avant le futur (qui est plutôt sombre d’après ce que l’on apprend dans le film) on ne peut compter que sur soi, sur ses actions pour changer ou non le futur (et donc le passé). Un ami peut devenir un ennemi, et vice-versa. On peut aussi y voir une belle référence cinématographique à The Twilight Zone, à la fois un film et plusieurs séries de science-fiction, des histoires fantastiques et paradoxales.

Un musée d'espionnage tente de percer les mystères du mot «Tenet»

Alors que le thriller d'espionnage de Christopher Nolan sort en salle, le musée Spyscape met en ligne une vidéo où il relie ce terme énigmatique au fameux «carré Sator» découvert à Pompéi. Une énigme latine en forme de palindrome qui n'a toujours pas livré ses secrets...

Pour décrypter le titre du film Tenet de Christopher Nolan, le musée de l'espionnage Skyscape propose une leçon d'histoire.
Pour décrypter le titre du film Tenet de Christopher Nolan, le musée de l'espionnage Skyscape propose une leçon d'histoire. Warner Bros.

Qu'est-ce que signifie exactement Tenet ? Au fil des années, le réalisateur Christopher Nolan a pris l'habitude de jouer avec le sens des titres de ses films. Entre «Inception», «Memento» ou «Tenet», on peut discerner une sorte de continuité de pensée. Un jeu de piste savamment entretenu par le créateur de The Following.

En employant des mots qui possèdent plusieurs sens, le réalisateur britannique souhaite avant tout intriguer le spectateur. Nolan propose ainsi une sorte de charade, une devinette qui, dans le cas particulier de Tenet , film d'espionnage ambitieux, se justifie parfaitement.

Car le monde de l'espionnage n'a cessé de jouer avec le clair-obscur, profitant de l'ombre et de la lumière. Les secrets y sont cryptés, cachés. Chaque information s'obtient au prix d'un décryptage savant. L'univers des agents secrets comporte toujours son lot de messages codés, de chausse-trappes et autres rébus piégés.

C'est logiquement le cas du dernier Nolan. Pour éclaircir les questionnements offerts par ce titre énigmatique, le musée de l'espionnage Spyscape propose sous la forme d'une vidéo de trois minutes une petite leçon d'histoire (enregistrée avec la voix d'Hayley Hatwell, celle qui incarne l'agent Carter, chez Marvel).

La vidéo décrypte ce mot en revenant sur les origines même de «Tenet». Si on apprend qu'en anglais le terme signifie «principe de croyance», il fait également référence au carré magique de Sator. Le plus ancien carré connu se trouve dans les ruines de Pompéi et Herculanum, où il fut enfoui en 79 après J.-C, au cours de l'éruption du Vésuve.

Ce puzzle est un palindrome carré connu sous l’appellation «carré sator». Il peut être lu de haut en bas, de bas en haut, mais aussi de gauche à droite et inversement. L'énigme peut même continuer d'être lu si l'on opère une rotation de 180 degrés.

De nombreux chercheurs et universitaire se sont intéressés à sa signification. Littéralement, les mots traduits du latin composent une phrase : «Le laboureur Arepo utilise les roues comme forme de travail». En remaniant les lettres pour qu'elles forment une croix, on obtient également «Pater noster» ce qui signifie «Notre père». Les lettres A et O rappellent l'alpha et l'Omega. Le mot Tenet (du verbe tenere) peut vouloir dire : «tenir en son pouvoir».

Dans la Bible, Jésus-Christ déclare : «Je suis l'alpha et l'Omega, le premier et le dernier, le début et la fin.» En 1926, le pasteur évangéliste allemand de Chemnitz, en Saxe, Felix Grosser, interpréta le carré comme un signe de reconnaissance utilisé par les premiers chrétiens. Par ailleurs, TENET forme l'image d'une croix, ce que suggère en plus la forme du T. L'archéologue Amedeo Maiuri en déduisit la présence d'une communauté chrétienne à Pompéi.

La signification de ce carré magique n'a cessé d'intriguer des générations d'universitaires.

Littéralement,les mots du carré sator, une fois traduits du latin, composent une phrase : «Le laboureur Arepo utilise les roues comme forme de travail». capture d'écran.

Aujourd'hui encore, ces jeux d'encodage et d'encryptage mystérieux continuent d'être utilisés par les espions du monde entier. Ce type d'énigme ne pouvait que plaire à Christopher Nolan. Il en fait l'emblème énigmatique de son nouveau film, et fournit ainsi aux exégètes de son cinéma de nombreuses heures d'analyses en perspective...

Comme la toupie de Leonardo DiCaprio dans Inception, la signification mouvante de Tenet n'a pas fini de tourner dans les esprits des cinéphiles et les fans de l'œuvre de Nolan...



samedi 5 décembre 2020

LE JEU DE LA DAME

 






Les parties d’échecs sont réelles

Il était très important pour Scott Frank et Allan Scott, les créateurs de la série, que les parties d’échecs soient réelles. Pour ce faire, ils ont consulté des experts du domaine, et ont fait notamment appel à Garry Kasparov, l'ancien champion du monde. Son objectif était que les mouvements des pions soient les plus cohérents possible à l’écran, afin d'être un maximum réaliste.

Ainsi, les parties de jeux d’échecs sont bien réelles car les acteurs ont mémorisé tous les mouvements avant de tourner les scènes.

https://biiinge.konbini.com/analyse/biiinge-dressing-jeu-de-la-dame-costumes-analyse-ehecs/



Les looks de Beth Harmon sont bien plus révélateurs que vous ne le pensez.

On ne leur prête pas autant d’attention qu’on le devrait, mais les costumes racontent pourtant une histoire dans l’histoire. S’ils savent se faire discrets au premier visionnage, c’est pour ne pas détourner notre attention du récit. Certains ont même des détails imperceptibles pour l’œil du spectateur ou de la spectatrice. Une minutie à dessein, puisque les tenues portées par les acteurs et actrices ne sont pas seulement pour notre regard, elles leur servent aussi à entrer dans le personnage, comme on enfilerait une seconde peau.

C’est ce qu’explique très bien Anya Taylor-Joy, l’interprète de Beth Harmon dans Le Jeu de la Dame sur Netflix. Lorsqu’elle a dû incarner son héroïne à différents stades de sa vie, les vêtements créés par la designeuse allemande Gabriele Binder ont joué un rôle essentiel :

Publicité

"Les costumes sont une aide considérable quand je dois me souvenir de l’âge qu’elle a. Quand vous les portez, vous le faites en pensant que c’est avec ça que votre personnage choisit chaque jour de couvrir son corps. Et pour moi, c’est très révélateur de son état d’esprit ou de ce qu’elle décide de clamer au monde. Le costume raconte beaucoup de choses."

Lorsque nous faisons la connaissance de Beth, ce jeune génie des échecs a vraisemblablement une gueule de bois carabinée. Alors qu’elle comatait dans son bain, elle se précipite à la porte de sa chambre d’hôtel où quelqu’un la prévient qu’elle est attendue. Elle s’habille en vitesse, attrape une paire de mocassins, et dévale les couloirs, se jette encore tout ébouriffée dans l’ascenseur, et déboule dans une pièce où les flashes des photographes crépitent et où bourdonnent les murmures d’hommes impatients. Beth est en retard pour le tournoi d’échecs de Paris. Mais pour vraiment savoir qui est Beth au moment de ce duel qu’elle a autant redouté qu’appelé de ses vœux, il faut revenir en arrière, à la fin des années 50.

Publicité

Elle a alors neuf ans et vient de réchapper, par miracle, d’un terrible accident de voiture qui a tué sa mère. Elle ne montre pas beaucoup d’émotions et se tient debout, dans sa robe de petite fille, son prénom brodé sur le cœur : Beth. Le vêtement nous donne donc une information essentielle pour bien commencer l’histoire. Durant les premières années de sa vie, l’enfant ne choisit évidemment pas ses tenues. Arrivée à l’orphelinat, c’est presque son identité qu’elle doit laisser de côté en revêtant l’uniforme, blanc et gris, signe de la perte de toute individualité. Sa singularité s’exprimera autrement, lorsqu’elle s’éclipse dans le sous-sol de l’établissement pour jouer aux échecs avec son mentor, l’homme à tout faire M. Shaibel.

Des années après, elle est adoptée par les Wheatley et doit de nouveau faire table rase. À l’école, Beth est moquée pour ses habits et ses chaussures, et montrée du doigt par les autres filles de l’école parce qu’elle est différente. Alma, l’épouse du couple, l’emmène alors faire du shopping. Pas de changement radical toutefois, mais un contraste plus affirmé : le col Claudine de la fillette devient pointu, et l’uniforme terne se transforme en robe d’écolière noire sur une chemise blanche. Un long manteau gris aux manches trop courtes viendra parfaire le look.

© Netflix

Publicité

Ce petit souci de taille n’est d’ailleurs peut-être pas anodin. Il semble être là pour nous rappeler que Beth, sous l’impulsion de la directrice de l’orphelinat, a menti sur son âge lors de la visite des Wheatley, sachant qu’elle avait plus de chance d’être adoptée si elle se rajeunissait un peu. Cette inadéquation entre l’âge qu’elle a et celui qu’elle est censée avoir se retrouve donc dans les manches trop justes de son nouveau pardessus. C’est en tout cas avec ce look (robe, chemise et gilet) qu’elle affrontera ses premiers adversaires en tournois. C’est également la première fois qu’elle porte du noir et du blanc, un contraste fort qui renvoie évidemment à l’échiquier. À la fin du deuxième épisode, elle montre pour la première fois un intérêt pour la mode en regardant avec envie une tenue sur un mannequin. C’est aussi la première chose qu’elle s’achète, ainsi qu’un jeu d’échecs qu’elle avait repéré plus tôt, avec son propre argent. Un vrai tournant dans la vie de la jeune Beth qui associe le jeu et la mode à une forme d’émancipation.

"En grandissant, le style de Beth change en fonction des expériences qu’elle rencontre et des voyages qu’elle fait. Au début, elle est influencée par Jean Seberg, Audrey Hepburn et Natalie Wood, entre autres" - Gabriele Binder dans Popsugar.

© Netflix

Publicité

Et puisqu’elle n’a pas beaucoup de sous, elle réutilise cette même robe aux motifs tartan, et au bustier cache-cœur, en la portant tantôt avec une chemise blanche, tantôt avec une blouse noire agrémentée d’une lavallière. Le noir et le blanc continuent d’être ses couleurs fétiche. Dans l’épisode 3, après avoir remporté plusieurs jeux, et tandis que sa mère adoptive lit ses louanges dans un journal, elle nous apparaît vêtue d’un haut lie-de-vin et d’une jupe, forcément noire, dont on devine la texture à petits carreaux. Pour la première fois, de jeunes fans lui réclament des autographes.

Un peu plus tard, au tournoi de Las Vegas, elle impressionne Townes dans une robe, toujours à petits carreaux, et toujours en noir et blanc. Mais surtout, sa frange stricte de petite fille a laissé place à une coiffure de jeune femme sophistiquée. Plus nous avançons dans les sixties, et plus le style vestimentaire de Beth s’affirme. Le clair-obscur et les damiers sont présents, de façon flagrante ou plus subtile, dans quasiment toutes ses tenues.

© Netflix

L’introduction de tons pastel vient parfois adoucir sa garde-robe, mais on revient toujours aux lignes droites et aux contrastes de l’échiquier. Ils se cachent parfois dans des détails à peine perceptibles, comme dans cette robe blanche qu’elle porte à Mexico et dont les boutons placés sur ses épaules présentent un quadrillage en leur cœur. On peut retrouver certains de ces costumes dans la magnifique exposition virtuelle du Brooklyn Museum qu’ils partagent avec ceux de The Crown. On regrette toutefois qu’elle n’offre pas la possibilité de zoomer sur certains détails.

À New York, elle s’inspire d’Edie Sedgwick et de la scène musicale du début des années 60. À Paris et Moscou, elle est déjà plus mature et ses influences viennent de la Nouvelle Vague française avec des icônes comme Romy Schneider et Juliette Gréco. Dans l’épisode 6, Beth est au plus mal. Elle affronte son adversaire le plus redoutable, Vasily Borgov, au tournoi de Paris. On la retrouve, comme elle nous avait été introduite dès la toute première séquence de la série, dans un état second. Elle lui fait face alors qu’elle souffre d’une terrible gueule de bois, et qu’elle a mélangé alcool et calmants. Elle porte une robe légère en crêpe inspirée par Pierre Cardin, dont la couleur vert-de-gris rappelle celle des gélules qu’elle ingurgite depuis son plus jeune âge.

© Netflix

Sa tenue trahit son état émotionnel et la renvoie à son addiction. Durant la partie, elle va descendre plusieurs litres d’eau à cause du stress et la de la gueule de bois. Plus que jamais auparavant, elle flanche totalement sous la pression. Un peu plus tard dans l’épisode, alors qu’elle émerge à peine de plusieurs jours d’excès, Beth apparaît avec un look qui tranche avec le reste : sa phase autodestructrice est marquée par un maquillage avant-gardiste, dont le trait d’eye-liner, radical, rappelle celui de l’actrice et mannequin Edie Sedgwick. De nouveau, elle porte cette couleur vert-de-gris, sous la forme d’un bonnet en laine cette fois. Le spectre de ses petites gélules ne l’a toujours pas quittée.

© Netflix

Heureusement, après la visite surprise de Jolene, son ancienne camarade de l’orphelinat, Beth se reprend en main. Quand on la retrouve à Moscou, elle enchaîne les tenues noires. C’est le tournoi de sa vie et face à tous ses grands maîtres d’échecs qu’elle vénère, elle veut se montrer conquérante. On la voit également arborer un sublime manteau écru et quadrillé de fines lignes noires que n’aurait pas renié le couturier André Courrèges. Beth est désormais une joueuse reconnue, et elle compte bien afficher sa confiance en elle. L’apothéose de sa réussite viendra dans le dernier épisode.

Son ultime tenue, celle de la victoire et du happy end, marque le moment où Beth est la plus heureuse. Elle a été imaginée par la designeuse Gabriele Binder pour donner à notre héroïne l’allure d’une championne. Sa silhouette blanche longiligne surmontée d’un bonnet à pompon rappelle sans équivoque celle de la fameuse pièce : la reine des échecs, c’est elle.

 




lundi 23 novembre 2020

UN PRIVE A BABYLONE

 




Elle portait un manteau de fourrure qui valait plus que tous les gens que je connaissais réunis et  multipliés par deux. (p133).



KING ARTHUR

 










La conception d'Excalibur

Guy Ritchie voulait l'épée délicate et pratique plutôt qu'élaborée et incrustée de pierres, et désirait également qu'elle ait une lame damassée, faite de différentes couches d’acier plus ou moins concentrées en carbone, pour la rendre à la fois dure, tranchante et maniable. Huit ou neuf personnes ont travaillé à la conception de l'arme. L'armurier Tim Wildgoose se souvient : "Un artisan a fabriqué la lame. Un autre a réalisé la gravure. Quelqu’un d’autre a confectionné la garde. Quelqu’un d’autre la poignée. Un autre artisan a fait le fourreau. Un tanneur en a assuré les finitions en cuir. Et un autre encore a mis au point le cristal pour la sertir."


MUSIQUE

Pour concevoir la bande-originale du film, Guy Ritchie a à nouveau fait équipe avec Daniel Pemberton, qui avait composé la musique de Agents très spéciaux - Code Uncle, le précédent film du metteur en scène. Ce dernier précise : "Il y a un imaginaire visuel très riche dans l’univers du film : la poussière, la crasse, le cuir, le métal, le bois, les pierres. Je voulais qu'on retrouve tout cela dans la musique autant que possible, et cerner à la fois la lutte d’un orphelin élevé dans les rues et la noblesse d’un chef qui était en mesure de changer l’histoire. Et avec Guy, les règles habituelles ne sont pas en vigueur – en fait, il n’y a aucune règle qui tienne !"





mercredi 18 novembre 2020

MATT GONDEK

 







https://www.unoeilquitraine.fr/?p=18665