lundi 20 décembre 2021
samedi 20 novembre 2021
DEEP DISH PIZZA (CHICAGO)
La pizza de Chicago (ou encore Chicago-style pizza et Deep-dish pizza en anglais) est une pizza inventée en 1943 à la Pizzeria Uno à Chicago1.
La pizza de Chicago présente la spécificité de se préparer dans un moule creux, et comporte une épaisse garniture, représentant une forme d'hybride entre les tartes américaines traditionnelles et les pizzas issues des communautés italiennes établies aux Etats-Unis. Le fromage se trouve au fond de la pizza et la sauce tomate sur le dessus, à l'inverse de la majorité des pizzas. On la trouve sous différentes versions ; croûte mince, croûte épaisse, voire à deux croûtes avec la sauce sur le dessus.
C'est le seul type de pizza américaine qui n'est pas habituellement consommé avec les mains, parce qu'elle est servie dans un plat creux et contient trop de mozzarella pour être manipulée.
Un seul ingrédient fait toute la différence entre une pâte à pizza classique et celle de la deep dish : l’utilisation de la farine de maïs, qui est responsable de cet aspect croustillant si particulier.
https://www.delscookingtwist.com/fr/la-vraie-deep-dish-pizza-de-chicago/
https://www.globe-gazers.com/chicago-deep-dish-pizza/
samedi 13 novembre 2021
PEUT-ÊTRE (1999)
Parfois nommée la "maison de la femme qu'a l'sac", cet immeuble haussmannien contemporain de l'ouverture de la rue en 1858, porte sur sa façade poirte sur sa façade un monumental bas relief figurant un personnage ailé. Haut de trois étages, l’immense relief représentant une silhouette de femme qui se dresse au 57 rue de Turbigo est pour le moins saisissant. Cette sculpture drapée à l’antique, dont les ailes semblent soutenir le balcon qui la surmonte, au troisième étage, tient dans sa main gauche un brin de myrrhe et, dans la main droite, une petite bourse en forme de sac, en usage chez les élégantes du Second Empire. des glands frangés retiennent la longue tunique plissée de cette figure qui porte au cou un collier de grosses perles. Les plis de la robe évoquent des cannelures de piliers, le relief faisant office de pilastre avec la présence de feuillages d'acanthe dans la partie inférieure. A l’entrée de la rue de Turbigo, artère urbaine essentiellement vouée au commerce, elle se veut l’image d’une charité rassurante et prête à venir en aide aux nécessiteux. Pour certains, ce relief aurait été un "génie de la passemanterie" dans un quartier largement tourné vers la production textile, d'autres avancent les termes de "Victoire" et "d'Ange. Cette cariatide est pourtant l’une des plus mystérieuses de la capitale ; elle s’est vue affublée de nombreux surnoms : « le génie », « l’ange du bizarre », et même la femme au sac entre les deux guerres. En 1984, la cinéaste Agnès Varda en fit une de ses vedettes pour son court métrage consacré aux cariatides parisiennes. Quinze ans plus tard, on la retrouve dans le film "Peut Etre" de Cédric Klapisch, sous les fenêtres de son héros, Arthur, comme un véritable repère topographique pour le spectateur qui doit naviguer entre deux époques aux décors très différents. Quant à ses proportions, pour le moins inattendues puisqu’elle est la plus grande cariatide de Paris, elle les doit au dessin de son concepteur, Auguste Emile Delange qui la présenta en 1851 lors d’un concours des Beaux Arts. Il s’agissait de concevoir un phare en hommage au physicien Fresnel, inventeur de la lentille à échelons. Placée sur un socle orné de pyramides tronquées – probablement une allusion à l’antique phare d’Alexandrie – la femme de la rue de Turbigo, bien individualisée et reconnaissable, figure sur son projet, appuyée sur une tour carrée supportant une sorte d’énorme lampe tempête. Lorsqu’il édifia cet immeuble, en 1859, Delange reprit cette image de géante dont les ailes se déploient en forme d’immense signature, celle d’un homme audacieux et complètement oublié à présent. Les incertitudes alimentent la légende et participent au mystère de cette oeuvre
« Tout en continuant vers le nord, on fera un crochet dans la rue de Turbigo pour y rencontrer l’image de l’esprit universel, au n°57, en la personne gigantesque d’un ange aux ailes déployées, les pieds posés sur un globe, occupant depuis le siècle dernier trois étages de la façade » (Bernard Roger : Paris et l’alchimie, 1981).
lundi 1 novembre 2021
VILLA CAPRICE
Naissance du projet
"Comment un homme au faîte de sa carrière, riche, influent, en venait, sans que rien ne le laisse prévoir, à mettre fin à ses jours ? Il y avait là matière à un film : elle m’en a parlé, ainsi qu’à Jean-Pierre Guérin, mon producteur, qui a tout de suite été séduit par le projet. Je dois dire que j’étais partagé entre l’envie de collaborer à nouveau avec Pascale, qui a un regard très fin et aiguisé sur le monde actuel, et une sorte de malaise personnel à traiter d’un sujet trop proche de la réalité. Timidité ou pudeur – je n’aime pas m’immiscer dans la vie des gens, je me sens contraint, je préfère l’imaginer. Je ne me voyais pas du tout enquêter sur Olivier Metzner, me documenter, questionner ses proches etc. Nous nous sommes donc attachés, Pascale et moi – rejoints un peu plus tard par Sonia Moyersoen – à inventer une histoire et des personnages entièrement originaux."
dimanche 31 octobre 2021
dimanche 24 octobre 2021
mardi 19 octobre 2021
DRUNK
A l'origine de leur périple, une soi-disant théorie prêtée au philosophe et psychiatre norvégien Finn Skårderud qui aurait avancé que l'homme naît avec un déficit de 0,5g d'alcool dans le sang.
Une "fake news" née d'une "lecture sélective" de la préface qu'il a rédigée pour la traduction norvégienne de l'ouvrage "Les Effets psychologiques du vin" de l'Italien Edmondo de Amicis, a répété l'intéressé lundi.
"Sur la première page, j'ai écrit qu'après un ou deux verres, oui, tout va plutôt bien, on croit peut-être qu'on est né avec un déficit de 0,5g", a-t-il expliqué au micro de la radio norvégienne NRK.
Mais "dans le paragraphe suivant, je démens la thèse dans son intégralité", a-t-il ajouté.
La reprise partielle et trompeuse de ses propos l'a d'abord plongé dans l'embarras.
"Ca a d'abord été un peu inconfortable parce que je suis tout de même médecin, psychiatre, je traite des gens souffrant d'addictions, je rencontre leurs familles", a-t-il confié à NRK.
Mais cette mini-notoriété lui a aussi valu d'être contacté par Thomas Vinterberg et de devenir "une sorte de consultant" sur le tournage de "Drunk".
Le scénario est "équilibré", estime-t-il : "Ce n'est pas soit l'un soit l'autre. Le film est très bien dosé".
- Titre original : Druk
- Titre français : Drunk
- Titre québécois : Alcootest
- Titre international : Another Round
mercredi 6 octobre 2021
SQUID GAME
1. RELATIVITÉ D’ESCHER + LA MURALLA ROJA DE RICARDO BOFILL, DANS TOUTE LA SÉRIE SQUID GAMES
- Degré de spoil : zéro
« Relativité » est une lithographie réalisée par l’artiste néerlandais, M. C. Escher. Dans cette œuvre, les lois de la gravité ne s’appliquent pas. Les protagonistes présents sont impersonnels, car leur visage n’est pas représenté et ils possèdent tous la même carrure.
Ici, le lien avec Squid Game est facile à faire. Afin d’accéder aux terrains de jeu, les joueurs doivent passer dans ces escaliers, où il nous est impossible de les situer clairement. Aussi, les gardes ayant tous la même combinaison, avec uniquement une forme différente sur leur masque (pourquoi, d’ailleurs ?) sont très difficiles à différencier, tout comme les personnages de l’œuvre d’Escher.
Le décor de ces escaliers rappelle aussi La Muralla Roja de Ricardo Bofill, un complexe postmoderne d’appartements situé en Espagne au sommet d’une falaise surplombant la mer Méditerranée.
Bofill utilise la couleur comme quelque chose de « fonctionnel », selon ses propos rapportés que l’on peut lire sur le site carnets-traverse. Le rouge « accentue le contraste avec le paysage ». Le bleu, l’indigo et le violet produisent « un effet de fusion optique » avec le ciel et la mer.
Dans les décors de Squid Game, les couleurs qui se rapprochent de celle de Bofill procurent en effet une plus grande illusion de l’espace, rendant difficile de suivre les personnages lors des scènes dans les escaliers. Le design géométrique et épais rappelle autant l’architecture de Bofill que des meubles pour enfants.
De plus, de nombreux films y ont été tournés, par exemple The Hunger Games de Gary Ross… Il ne serait donc pas surprenant que ce lieu soit remonté aux oreilles de Hwang Dong-hyeok, le créateur de la série.
2. LE CRI DE MUNCH, DANS L’ÉPISODE 1
- Degré de spoil : zéro
Le Cri est une œuvre expressionniste de l’artiste norvégien Edvard Munch. Elle symbolise l’homme moderne emporté par une crise d’angoisse existentielle, inspirée d’une crise que l’artiste raconte dans son journal :
« Je me promenais sur un sentier avec deux amis — le soleil se couchait — tout d’un coup le ciel devint rouge sang. Je m’arrêtai, fatigué, et m’appuyai sur une clôture — il y avait du sang et des langues de feu au-dessus du fjord bleu-noir de la ville — mes amis continuèrent, et j’y restai, tremblant d’anxiété — je sentais un cri infini qui passait à travers l’univers et qui déchirait la nature. »
Cette description correspond très bien à cette scène de l’épisode 1, où cette participante se prend un giclée de sang au visage et réalise que l’élimination d’un joueur annonce sa mort. S’ensuit un mouvement de panique (puis, un massacre), qui peut s’apparenter à la crise d’angoisse que représente le tableau de Munch.
De plus, dans la crise d’angoisse ayant donné naissance à cette peinture, Munch fait allusion au sang et au fond, qu’on peut retrouver dans cette manche de Squid Game par la mort et les coups de feu.
3. LE BAL SURRÉALISTE DE ROTHSCHILD, DANS L’ÉPISODE 7 DE SQUID GAMES
- Degré de spoil : léger
Le 12 décembre 1972, dans le château de Ferrières, les domestiques habillés en chat se démenaient pour accueillir et servir les hôtes de Marie-Hélène de Rothschild, eux aussi déguisés de manière surprenante. Sans pour autant tous les citer, on y retrouvait une grande partie du gratin riche du Paris de l’époque, comme Audrey Hepburn, Brigitte Bardot, Serge Gainsbourg, Yves Saint Laurent ou encore Dali.
Voici le Bal surréaliste de M.H. Rothshild, qui a inspiré le film Eyes Wide Shut. Comme vous pouvez le voir, l’hôte (à droite) était habillée de bleu, avec un long masque en forme de tête de cerf qui pleure des larmes de diamants.
Est-ce que ce bal et cette tenue auraient inspiré la création des masques d’animaux des VIP ? Car dans la série aussi, nous comprenons assez vite que les VIP font partie de la classe supérieure. Ils sont riches et ont besoin de s’amuser dans un cadre plutôt surprenant, comme les invités du bal de Rothschild. De plus, alors qu’ils observent le jeu du pont, ils sont aussi dans un décor surréaliste, représentant une jungle, avec des serveurs masqués et des femmes servant de meubles, rappelant l’ambiance du Bal surréaliste.
4. DINNER PARTY DE JUDY CHICAGO, DANS L’ÉPISODE 8
- Degré de spoil : élevé
The Dinner Party est considérée comme la première œuvre féministe « épique ». Elle se présente sous une installation triangulaire composée de 39 tables à manger dressées.
Chaque table est attribuée à des personnages mythologiques et des personnalités historiques de diverses époques et de divers domaines, toutes des femmes. Leur nom est brodé à chaque place et Judy leur a attribué des images ou des symboles qui les représentent, comme une serviette, des ustensiles de cuisine, un verre ou un gobelet et une assiette. Certains accessoires sont en forme de papillon ou de fleur, symboles vulvaires.
Judy Chicago a réalisé cette installation dans le but de « mettre fin au cycle continuel d’omissions par lequel les femmes sont absentes des archives de l’Histoire ». Il est donc cocasse de retrouver cette même table triangulaire dans cette scène de l’épisode 8 de la série. En effet, la joueuse 067 est assise avec les joueurs 456 et 218, mais elle est en position de faiblesse face à eux. Alors qu’elle se vide discrètement de son sang, les deux hommes dégustent leur repas ainsi que le vin offert par les organisateurs.
067 sera une de ces femmes absentes des archives de l’Histoire, remplacée par des hommes qui auront eu un avantage sur elle. De plus, comme on peut le voir dans la référence au Bal surréaliste, les femmes sont considérées comme des objets, alors que les hommes prennent toute la place. Bien souvent dans le jeu, les hommes se plaignent de ne pas vouloir de femmes dans leur équipe, car elles seraient plus faibles qu’eux et risqueraient donc de les faire perdre, réduisant ainsi la gente féminine à de fragiles petites choses incapables de se battre.
5. LA CRÉATION D’ADAM PAR MICHEL-ANGE, DANS L’ÉPISODE 9
- Degré de spoil : élevé
La Création d’Adam représente la naissance de l’Adam biblique, selon le passage correspondant dans le Livre de la Genèse : « Dieu créa l’homme à son image ».
Le bras droit de Dieu porte la vie et se dirige vers Adam, étendu dans une pose en miroir de Dieu, rappelant que l’homme est créé à l’image de Dieu. Le contact imminent de Dieu avec Adam lui insufflera la vie et donnera vie à toute l’humanité. C’est donc la naissance de la race humaine.
Dans cette scène du neuvième épisode de Squid Game, on peut imaginer que 456 est comme Dieu. Il tend sa main vers 218, lui offrant une chance de vivre. Sa main possède en quelque sorte cette étincelle de vie illustrée dans la fresque de Michel-Ange. En lui serrant la main, 218 aurait peut-être été doté du même altruisme que 456 et serait donc rené sous la forme d’un nouvel homme. Mais 218 choisit de se donner la mort, refusant la renaissance proposée par son adversaire.
mardi 5 octobre 2021
lundi 27 septembre 2021
Pierre Hermé : Ispahan
http://patisseriesparis.com/test-ispahan-pierre-herme/
Cet entremet est composé de : ➊ Coques de macaron roses ➋ Framboises fraîches ➌ Crème parfumée à la rose ➍ Des morceaux de litchi frais. Cette pâtisserie est vendue au PRIX DE 7.50€.
Le Ispahan est une pâtisserie visuellement très aboutie. Le souci du détail allant jusqu’à déposer une petite goutte de glucose sur le pétale de rose afin d’imiter une perle de rosée.
Les coques de macaron sont absolument parfaites. Tout ce qu’on attend d’un bon macaron : croquant à l’extérieur et fondant à cœur.
Les framboises sont de bonne qualité. Fermes, juteuses et acidulées juste comme il faut. Nous en avons compté 10. Néanmoins nous nous demandons si cette qualité peut être maintenue hors saison (car le Ispahan est vendu toute l’année).
La crème à la rose a une texture idéalement crémeuse. Très onctueuse tout en gardant de la tenue. Elle est très parfumée.
La texture un peu visqueuse des morceaux de litchi frais peut ne pas faire l’unanimité. Cependant nous pensons que le litchi est un composant essentiel à l’équilibre du Ispahan.
NOTRE AVIS :
Essayez d'imaginer, lorsque le croquant du macaron rencontre le jus rafraîchissant des framboises pour finalement fondre en bouche et se mêler à la douceur suave et onctueuse de la crème parfumée à la rose. Puis le litchi vient asséner le coup de grâce, il transcende littéralement cette pâtisserie en apportant une longueur en bouche impressionnante.
Plus qu'une pâtisserie, le Ispahan est une symphonie de parfums et de textures auquel il est impossible de résister. Mais pour être tout à fait franc, aucun mot ne saurait réellement décrire les sensations que procure le Ispahan de Pierre hermé. Il faut en faire l'expérience.
Mis à part son prix un peu élevé pour une pâtisserie qui ressemble à un gros macaron très luxueux, rien ne saurait vous empêcher de goûter (et re-goûter et re-re-goûter) cette incroyable création à la fois sensuelle et poétique.